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Rencontre entre les éditrices de la revue « Panthère Première », celles du fanzine « Nos corps à nous » et les organisatrices du CDI. Présentation croisée suivie d’une projection-discussion du documentaire Regarde elle a les yeux grand ouverts
29 novembre 2017 @ 18 h 00 min
Première partie : Présentation croisée du « CDI », du fanzine « Nos corps à nous » et du premier numéro de la revue « Panthère Première ».
Discussion entre trois expériences collectives de partage d’histoires, leurs ambitions et leurs modes d’organisation.
Aujourd’hui sans murs et flottant, le CDI (Centre de Documentation et Information) était un lieu dans l’archipel de feu les Seychelles, avec des livres et des documents.
Ni vraiment une structure, ni une association, ni vraiment un collectif il est plutôt un ensemble à géométrie variable de personnes qui se trouvent et se retrouvent à quelques un.e.s, avec un chocolat chaud, autour de la projection de films documentaires ou non, de la présentation d’un livre, d’un texte, d’un truc…
Le fanzine Nos corps à nous a été réalisé par un groupe de 8 filles du collectif Fanzine Camping dans le cadre d’une résidence à La Fraternelle (Saint-Claude) et traitant de la découverte du corps féminin à l’âge de 12/15 ans.
Panthère Première, c’est une nouvelle revue indépendante de critique sociale. À travers des enquêtes, des témoignages et des images, cette revue féministe et généraliste explore les intersections entre ce qui est communément renvoyé à la sphère du privé (famille, enfance, souvenirs, habitat, corps, sexualité…) et les sphères systémiques (État, marché, travail, rapports de genre…) – partant du principe que les formes de domination, de résistance et de création se nourrissent, se pérennisent ou se révèlent souvent dans ces plis.
Dîner 20h30-21h
Deuxième partie : Projection de « Regarde elle a les yeux grand ouverts » (1h30), suivie d’une discussion
Regarde elle a les yeux grand ouverts est un documentaire des années 1980 sur un collectif de femmes lié au MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception) à Aix en Provence qui pratiquaient ou offraient de s’approprier des pratiques d’avortements, de consultations gynécologiques et des accouchements hors du cadre légal et hospitalier. Le film retrace le quotidien, les questionnements et les luttes de ce collectif en parallèle d’un procès qui les implique en 1977 pour « pratiques illégales de la médecine et tentative d’avortement sur mineure ». Il pose la question encore actuelle de la connaissance et du droit de disposer de son corps et de la violence en milieu hospitalier.
Le déni est servi : © Amélie Laval