Le 6 avril 2009 un tremblement de terre dévaste la ville de L’Aquila (Abruzzes) et ses alentours. Plusieurs de centaines de morts, plus de mille blésées, 70.000 sans-abris.

La gestion de l’urgence par le Gouvernement Berlusconi est la deuxième catastrophe. L’état d’urgence est établi et la ville déclaré zone rouge jusqu’en 2012. La population infantilisée, en partie laissé pendant 8 mois dans 169 campement (18.000 environs), l’autre partie (33.000) évacué à 100km dans des hôtels sur la côte Adriatique, une troisième s’autoorganise dans des roulottes, campements de fortune, ou quitte la ville. 19 nouveaux quartiers serons construits en 9 mois. Dans ce contexte, à 15 km du centre-ville dans le village de Pescomaggiore naisse E.V.A. (Eve) Éco. Village. Auto construit. Mon exposition traitera du tremblement de terre comme fond de l’expérience de l’écovillage. D’un départ caractérisé par une forte prise d’autonomie, d’entraide et d’aide arrivé de toute Europe pour la construction du village en paille et la mise en culture de plusieurs terrains abandonnés, de comment le danger pour notre petite communauté n’était pas à l’extérieur du groupe, l’Etat étant indifférent à notre réappropriation, mais de l’intérieur. J’essayerais de montrer le détournement du projet vers une vision de green capitalism qui dégrade les relations, exploite par l’auto – institutionnalisation, pousse à une démarche managériale qui ont été les raisons de la viré de ses habitants encore sans maisons et l’abandon du projet et du village.